On dit que le temps perdu ne se rattrape jamais, c’est faux, et Geoffroy Braun en est l’exemple.
A presque 90 ans et après avoir peint pendant des années pour son seul plaisir, plus rien ne l’arrête, après avoir exposé une première fois à la salle socio-culturelle de Moussey, dans les locaux du Républicain Lorrain, voilà maintenant qu’il vient d’atteindre le Graal de tout artiste c’est-à-dire avoir le centre de réadaptation spécialisé Saint Luc d’Abreschviller comme galerie d’exposition.
Lors du vernissage, les discours prononcés exprimaient bien ce que l’on peut ressentir en admirant les œuvres de Geoffroy Braun, que le spectateur se voit transporté dans un imaginaire personnel que lui seul peut interpréter, mais que compte tenu de la complexité des motifs, celui-ci tombe rarement d’accord avec l’idée de départ de l’auteur. Œuvres qui ne laissent pas indifférent, mais qui interpellent aussi par la réalisation qui pourrait presque s’assimiler à de la 3D, mais dont l’auteur ne dévoilera pas ses secrets de réalisation.
Un grand bravo pour cette persévérance qui trouve sa récompense après tant d’années. Des œuvres qui sont visibles jusqu’à la fin de l’année.